User:Jasmindawes
Critiques de l’International Sahaja Public School
[edit]Vue d’ensemble
[edit]L’International Sahaja Public School (ISPS), fondée par le mouvement spirituel Sahaja Yoga, fait l’objet de critiques croissantes concernant ses pratiques en matière de développement de l’enfant, de discipline et d’endoctrinement spirituel. D’anciens élèves et des observateurs extérieurs ont exprimé leurs préoccupations quant aux dommages émotionnels, psychologiques et développementaux liés aux méthodes pédagogiques et spirituelles de l’école.
Cet article présente des expériences spécifiques, des critiques et des thématiques soulevées par des anciens élèves et des observateurs indépendants, en mettant l’accent sur les effets de la discipline spirituelle imposée, la séparation familiale, la répression du développement émotionnel et l’imposition de systèmes de croyances métaphysiques à des mineurs.
L’ISPS a été fondée à Dharamsala, en Inde, par le mouvement Sahaja Yoga initié par Nirmala Srivastava (Shri Mataji).[1] Elle fonctionnait comme un internat où des enfants de pratiquants du Sahaja Yoga, venant du monde entier, étaient envoyés pour recevoir une éducation et une formation spirituelle, souvent dès leur plus jeune âge. L’école était présentée comme un espace sacré favorisant l’évolution spirituelle et le développement moral, fondé sur les doctrines du Sahaja Yoga.
Les enfants étaient souvent séparés de leurs parents pendant de longues périodes, avec un contact limité. L’enseignement insistait sur l’obéissance, le détachement du matérialisme et la purification spirituelle par des rituels et méditations quotidiens.[2]
1. Introduction
[edit]L’International Sahaja Public School (ISPS) est un internat résidentiel situé à Dharamshala, dans l'État de l’Himachal Pradesh, en Inde. Fondée en 1989 par Shri Mataji Nirmala Devi, la créatrice du mouvement spirituel Sahaja Yoga, l’école a été créée pour accueillir les enfants de pratiquants du Sahaja Yoga. Elle vise à offrir une éducation centrée sur la spiritualité à des enfants considérés comme « nés réalisés » — un terme utilisé dans le Sahaja Yoga pour désigner les individus que l’on pense dotés d’un éveil spirituel inné. Bien qu’elle soit présentée comme un environnement destiné à cultiver ces enfants selon les principes du Sahaja Yoga, l’ISPS a fait l’objet de critiques de la part d’anciens élèves, d’éducateurs et de chercheurs pour négligence émotionnelle présumée, pratiques discriminatoires et absence de garanties psychologiques adéquates.[3]

Bien que les sources officielles indiquent que l’école ait été fondée en 1990, plusieurs témoignages et documents photographiques montrent que la première cohorte d’élèves est arrivée à Dharamsala dès 1989. Les enfants étaient alors logés dans des cabanes rudimentaires en bois et, en raison de difficultés logistiques et de pratiques de « purification des chakras », furent temporairement transférés à Vashi (Mumbai) avant que le campus de Dharamsala ne soit définitivement établi.

L’école a été à la fois louée par les adeptes du mouvement et critiquée par d’anciens élèves et observateurs. Les préoccupations soulevées incluent l’isolement familial, l’absence de professionnels de l’éducation formés selon des standards internationaux, ainsi que la pression spirituelle exercée sur de jeunes enfants. Plusieurs témoignages évoquent des attentes comportementales strictes et des hiérarchies sociales influencées par les croyances du Sahaja Yoga, notamment en ce qui concerne la structure familiale et les « vibrations spirituelles ».

L’ISPS continue aujourd’hui d’exister et de promouvoir sa mission d’éducation spirituelle dans un format de pensionnat. L’établissement demeure un sujet de débat parmi les anciens élèves, les chercheurs spécialisés dans les nouveaux mouvements religieux et les défenseurs du développement de l’enfant.
2. Contexte
[edit]2.1 Fondation et affiliation
[edit]L’International Sahaja Public School (ISPS) a été fondée par des membres du mouvement Sahaja Yoga sous la direction spirituelle de sa fondatrice, Shri Mataji Nirmala Devi. Bien que les documents officiels indiquent que l’école a été créée en 1990,[4] plusieurs témoignages et preuves photographiques montrent qu’un premier groupe d’enfants a été envoyé à Dharamsala dès 1989.
Selon des témoignages oculaires, les enfants ont d’abord été installés dans des cabanes en bois rudimentaires, dans les collines rurales de Dharamsala, avec pour objectif de poser les bases d’un internat à vocation spirituelle. Cependant, en raison de défis logistiques, d’un manque d’infrastructures, et de pratiques de « purification des chakras », les enfants ont été temporairement transférés à Vashi, une banlieue de Mumbai, avant que le site permanent de Dharamsala ne soit finalisé.[5]

Cette période de transition, entre 1989 et 1990, contredit l’affirmation officielle selon laquelle l’école aurait ouvert pleinement en 1990. L’école a ensuite évolué pour devenir un établissement résidentiel affilié à l’idéologie du Sahaja Yoga, centrée sur l’éducation d’enfants « nés réalisés » dans un environnement spirituellement protégé.

2.2 Objectifs éducatifs déclarés et philosophie
[edit]L’objectif déclaré de l’école était de favoriser un environnement « vibratoirement pur » grâce à la méditation collective, à une discipline spirituelle et à une exposition minimale à la culture extérieure. Les enfants étaient censés s’aligner très tôt avec les valeurs du Sahaja Yoga. L’enseignement se faisait principalement en anglais, avec un accent sur le développement moral à travers la spiritualité.[4]
Au cours des premières années, les parents recevaient souvent peu d’informations sur l’état de santé ou le bien-être de leurs enfants pendant leur séjour à l’ISPS. Il leur était demandé de « se soumettre à la Mère » — une expression désignant la dévotion spirituelle à Nirmala Srivastava, la fondatrice du Sahaja Yoga — et de lui confier pleinement le développement spirituel et l’éducation de leurs enfants.
2.3 Relocalisation temporaire à Vashi
[edit]Après la première phase à Dharamsala en 1989, les élèves furent temporairement transférés à Vashi, en banlieue de Mumbai, en raison des conditions climatiques difficiles, de l’infrastructure limitée, et du stade encore rudimentaire de développement du site de Dharamsala.[5] Ce déménagement fut présenté aux parents comme une continuité du cheminement spirituel des enfants, dans un cadre plus sûr et plus approprié.

Des témoignages d’anciens élèves décrivent cette période comme extrêmement encadrée, avec un accent fort sur la « purification spirituelle » et la correction des comportements. Les enfants étaient encouragés à se « nettoyer » des habitudes occidentales et des influences culturelles perçues comme incompatibles avec le mode de vie du Sahaja Yoga.[6] Le quotidien comprenait de longues séances de méditation, une introspection sur les déséquilibres des chakras, et des pratiques visant à atteindre un « équilibre vibratoire ».

Une personne ayant participé à la relocalisation à Vashi se souvient avoir souffert de troubles physiques, notamment de diarrhées fréquentes et de problèmes digestifs, qu’elle attribue aux repas indiens très épicés, peu familiers pour les enfants occidentaux à l’époque.[6] Pour beaucoup, ces symptômes étaient perçus comme des signes d’échec personnel ou d’impureté. Les anciens élèves racontent que les troubles physiques et émotionnels étaient souvent interprétés par le personnel comme des signes de déséquilibre des chakras, renforçant des explications spirituelles plutôt qu’une prise en charge médicale ou psychologique.
À Vashi, les traitements de purification des chakras comprenaient des bains de pieds dans de l’eau salée, la thérapie à la bougie, et la récitation de mantras. Ces pratiques ont été adaptées pour un usage régulier dans l’école.
3. Environnement scolaire et pratiques
[edit]3.1 Programme scolaire et pratiques religieuses
[edit]Le programme académique suit les exigences du ministère indien de l'Éducation et est complété par des méditations collectives quotidiennes, la récitation de textes religieux et la participation à des Pujas (rituels dévotionnels hindous). Bien que l’école soit spirituellement orientée, la majorité des enseignants sont des pédagogues locaux de la région, pas nécessairement pratiquants du Sahaja Yoga. L’enseignement se fait principalement en anglais et en hindi, certaines leçons contenant également des enseignements moraux spécifiques au Sahaja Yoga.[4]

Pratiques spirituelles et rituels de purification des chakras La spiritualité occupe une place centrale dans la vie quotidienne de l’école. Les rituels incluent des méditations matinales et du soir, des Bhajans (chants dévotionnels) et la récitation de mantras.[7] Les enfants apprennent à croire aux chakras – centres d’énergie dans le corps – et que les problèmes de comportement sont causés par des « blocages » ou des impuretés dans ces chakras.

Une mesure disciplinaire fréquente consistait à faire asseoir les enfants turbulents ou émotionnellement expressifs devant une photo de la fondatrice (Shri Mataji) pendant que leurs chakras étaient « purifiés », ce qui impliquait que leur comportement était spirituellement impur ou motivé par l’ego. L'utilisation de rituels spirituels comme moyen de contrôle du comportement renforçait la culpabilité et la pression à la conformité.
3.2 Vie en internat et séparation familiale
[edit]L’ISPS est une école entièrement en internat, et des enfants – parfois dès l’âge de cinq ans – y sont envoyés pour plusieurs années. D’anciens élèves rapportent que les visites parentales étaient rares et parfois même découragées, afin de préserver la « pureté spirituelle » de l’environnement. Le concept de « détachement » ne s’appliquait pas seulement aux désirs matériels, mais aussi aux liens émotionnels avec les parents. Certains anciens élèves affirment que cette pratique a entraîné des difficultés à long terme dans la création de liens émotionnels et la compréhension des dynamiques familiales.[3]
Honte, sexualité et ego dans l’éducation des enfants Les enfants apprenaient que l’expression de l’individualité ou de la curiosité était un signe d’ego à surmonter. La conception de l’« ego » dans le Sahaja Yoga diffère radicalement de celle de la psychanalyse freudienne. Tandis que Freud considère l’ego comme un régulateur nécessaire entre les pulsions (Ça) et la morale (Surmoi), le Sahaja Yoga voit l’ego comme une force négative bloquant l’ascension spirituelle et devant être dissoute.[8]
Un témoignage d’une ancienne élève illustre cela : une fillette de 8 à 10 ans embrassa un garçon sur la joue en jouant. L’incident fut rapporté à la direction de l’école. La fillette fut humiliée, qualifiée d’impure, ce qui marqua durablement sa perception de la sexualité. L’événement ne fut pas interprété d’un point de vue du développement psychologique, mais considéré comme une manifestation de l’ego selon le dogme spirituel.
L’absence de dialogue ouvert sur la sexualité et la culpabilité spirituelle associée entraîna une confusion et une honte durables. Ces enseignements ont réprimé un développement émotionnel sain et une perception positive de soi.
Répression émotionnelle et notion de pureté L’école mettait fortement l’accent sur la pureté spirituelle. L’expression émotionnelle – notamment la colère, la tristesse ou la rébellion – était souvent considérée comme une manifestation d’une source spirituelle négative, qualifiée de « possession » ou d’ego.
Cela a créé une culture dans laquelle les enfants avaient peur de montrer leurs véritables émotions. Pleurer, poser des questions ou remettre en question l’autorité pouvait entraîner une réprimande publique ou une honte spirituelle. Les enfants apprenaient à se sentir coupables et à se détacher de leurs émotions pour adopter l’attitude spirituelle attendue.
Séparation familiale et impact sur les liens De nombreux enfants furent envoyés à l’ISPS pour de longues périodes – parfois plusieurs années – sans leurs parents. Certains n’avaient que six ans. Les appels téléphoniques étaient rares et fortement surveillés. Le détachement des liens familiaux était perçu comme un signe de croissance spirituelle.
Une femme aujourd’hui âgée de 40 ans se souvient avoir été envoyée à Dharamsala en 1989 comme l’un des premiers enfants. Elle n’avait même pas six ans à l’époque – ce qui contredit la version officielle selon laquelle les enfants étaient admis à partir de six ans.[9] Son témoignage montre que de très jeunes enfants, à une phase développementale vulnérable, furent séparés spirituellement et soumis à une forme d’endoctrinement.
Cette séparation a eu des effets négatifs sur les liens d’attachement, le sentiment de sécurité émotionnelle et la confiance. Plusieurs anciens élèves ont déclaré s’être sentis abandonnés, confus, et profondément nostalgiques. L’amour parental était présenté comme une source potentielle d’attachement égotique, entravant l’ascension spirituelle.
Groupes marginalisés et statut social dans la communauté Au sein de l’école et de la communauté Sahaja Yoga, des dynamiques sociales faisaient en sorte que les familles marginalisées – parents célibataires, divorcés, ou personnes en situation de handicap – occupaient un statut inférieur. Ces familles étaient souvent exclues de nombreuses activités communautaires.
Une ancienne élève issue d’une famille divorcée rapporte que son parent fut exclu de nombreux événements et stigmatisé socialement. Elle-même faisait souvent face à des questions comme « Où est ton père ? », illustrant la stigmatisation et la marginalisation au sein du groupe.
Il existe des indices selon lesquels ces groupes marginalisés étaient particulièrement vulnérables aux pressions psychologiques et sociales au sein de la communauté Sahaja Yoga.[10]
Absence de mécanismes de protection professionnels L’école ne disposait pas de soutien psychologique professionnel et ne respectait pas les normes actuelles de protection de l’enfance. Les enseignants et surveillants étaient souvent des membres bénévoles de la communauté Sahaja Yoga, sans formation en développement de l’enfant.
Les problèmes comme le harcèlement, le stress émotionnel ou les abus potentiels étaient souvent abordés sous un angle spirituel plutôt que psychologique. Les solutions consistaient typiquement en méditation, auto-culpabilisation et purification spirituelle, plutôt qu’en intervention professionnelle ou en changement structurel.
Héritage et conséquences durables D’anciens élèves témoignent de difficultés durables liées à l’identité, l’expression émotionnelle et les limites personnelles. Certains éprouvent des problèmes à établir des relations saines, ressentent un sentiment de dévalorisation ou sont confus quant à leurs croyances spirituelles.
D’autres s’expriment publiquement sur leur vécu, rédigent des mémoires ou s’engagent dans des groupes de soutien aux survivants d’abus spirituels. Leurs témoignages offrent un éclairage précieux sur l’intersection entre spiritualité, éducation et psychologie du développement.
3.3 Rôle de la hiérarchie des vibrations
[edit]Les enfants étaient souvent évalués en fonction de leurs « vibrations » perçues – un concept du Sahaja Yoga décrivant les niveaux d’énergie spirituelle. Les enfants avec de « bonnes vibrations » étaient considérés comme spirituellement supérieurs, tandis que ceux avec de « mauvaises vibrations » étaient parfois isolés ou exclus d’activités de groupe. De plus, les enfants issus de familles divorcées ou de parents ayant quitté le mouvement Sahaja Yoga avaient souvent un statut inférieur auprès de leurs camarades et enseignants. Cette hiérarchie informelle renforçait les tensions sociales et l’exclusion au sein de la communauté scolaire.
4. Critiques et inquiétudes
[edit]4.1 Impact émotionnel et psychologique
[edit]D’anciens élèves ainsi que des experts en développement de l’enfant ont exprimé leurs inquiétudes quant aux effets émotionnels à long terme liés à l’environnement en internat de l’école. De jeunes enfants étaient envoyés à l’ISPS pour de longues périodes, avec peu ou aucun contact avec leurs familles. Les critiques estiment que cette pratique valorisait le détachement émotionnel comme une vertu spirituelle, mais qu’elle provoquait en réalité de la confusion, de l’anxiété et des difficultés à créer des liens affectifs à l’âge adulte.[11]
4.2 Discrimination et statut familial
[edit]Selon plusieurs témoignages, l’environnement scolaire reflétait des valeurs familiales traditionnelles rigides. Les enfants issus de familles divorcées ou dont les parents ne pratiquaient pas le Sahaja Yoga étaient considérés comme spirituellement inférieurs. Ces élèves étaient parfois exclus de rôles de leadership lors des rituels collectifs ou traités différemment par le personnel.[3]
4.3 Endoctrinement présumé et dynamique de groupe
[edit]La pédagogie de l’ISPS aurait été fortement imprégnée de l’idéologie du Sahaja Yoga, créant une vision du monde insulaire chez les élèves. D’anciens élèves affirment qu’on leur enseignait à percevoir le monde extérieur comme spirituellement « impur » et qu’il leur était déconseillé de remettre en question les enseignements de Shri Mataji. La méditation et des « contrôles vibratoires » quotidiens étaient utilisés pour vérifier leur alignement spirituel.[3]
4.4 Absence de contrôle externe et de protection de l’enfance
[edit]Bien qu’il s’agisse d’un internat accueillant des mineurs, peu d’éléments attestent d’une surveillance transparente ou d’une régulation indépendante par des organismes de protection de l’enfance. Les enseignants étaient recrutés sur la base de leurs diplômes académiques, mais sans formation systématique en psychologie de l’enfant ou en prise en charge des traumatismes.[12]
D’anciens élèves rapportent que la sécurité psychologique était compromise à l’ISPS en raison d’attentes rigides de conformité au cadre du Sahaja Yoga. Dans un témoignage, une élève raconte s’être sentie aliénée et émotionnellement abandonnée après avoir reçu à plusieurs reprises des bulletins négatifs — non pas fondés sur ses résultats scolaires, mais sur son alignement avec les normes spirituelles du Sahaja Yoga. Bien qu’elle ait exprimé le souhait de rentrer dans son pays d’origine pour renouer avec sa culture, le parent, fortement engagé dans le mouvement, fut incapable de reconnaître la détresse de l’enfant ou de lui offrir un soutien émotionnel. L’identité occidentale de l’enfant fut alors réprimée au profit d’une soumission à l’idéologie collective, ne laissant aucune place à l’expression individuelle ni aux besoins émotionnels.[5]
5. Témoignages personnels et récits publics
[edit]Plusieurs anciens élèves ont partagé publiquement leurs expériences à l’ISPS. L’un d’eux, faisant partie du tout premier groupe d’enfants en 1989, se souvient avoir vécu dans des huttes en bois sommaires, sans infrastructure formelle. Les routines étaient centrées sur la méditation collective et les activités dévotionnelles. Âgé de moins de six ans à l’époque, l’élève évoque un sentiment de séparation familiale, d’incertitude, et d’attentes comportementales strictes fondées sur les « vibrations » spirituelles.
Des photographies de cette époque, conservées dans des archives privées, confirment la présence d’enfants sur les lieux en 1989, contredisant ainsi la date d’ouverture officielle annoncée de 1990.[13]
6. Réponse de l’organisation
[edit]En 2013, le Comité Central du Sahaja Yoga a été contacté par des parents préoccupés par l’état de l’ISPS. Des rapports faisaient état de comportements inacceptables parmi certains élèves. En réponse, une nouvelle direction fut nommée en 2014 afin de corriger ces dysfonctionnements et de réaligner l’école sur les standards sahaj. Selon le comité, cela aurait permis des améliorations, bien que certaines critiques aient persisté de la part de parents et d’anciens élèves.[14]
7. Normes en matière de développement de l’enfant (comparaison)
[edit]7.1 Besoins psychologiques dans l’enfance
[edit]La recherche en développement de l’enfant insiste sur l’importance d’attachements stables et d’un soutien émotionnel pendant les premières années de vie. Une séparation prolongée d’avec les figures parentales peut conduire à des troubles de l’attachement et à des difficultés émotionnelles durables.[15]
7.2 Effets des séparations prolongées
[edit]Des études montrent que les enfants séparés de leur famille pendant de longues périodes peuvent développer un stress accru, de l’anxiété et des difficultés à établir des relations sécurisantes à l’âge adulte.[15]
Conclusion
[edit]L’International Sahaja Public School, bien qu’inspirée d’intentions spirituelles idéalistes, soulève des questions éthiques majeures sur l’intersection entre croyances religieuses, développement de l’enfant et autonomie éducative. À mesure que d’anciens élèves partagent leurs récits, leurs témoignages deviennent une composante essentielle du débat sur les abus spirituels et le bien-être des enfants dans les environnements éducatifs alternatifs.
Voir aussi
[edit]- Sahaja Yoga
- Abus spirituel
- Développement de l’enfant et théorie de l’attachement
- Système des chakras dans les nouveaux mouvements religieux
- Traumatisme lié à la vie en internat
- L’ego dans la théorie freudienne vs traditions spirituelles
References
[edit]- ^ Coney, Judith (1999). Sahaja Yoga: Socializing Processes in a South Asian New Religious Movement. Curzon Press. ISBN 978-0700713766.
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: Check|isbn=
value: checksum (help) - ^ Report on the Sahaja Yoga School (PDF) (Report). Ministry of Justice, Republic of Austria. 1995.
- ^ a b c d Coney, Judith. Sahaja Yoga. Routledge, 1999.
- ^ a b c Site officiel de l’International Sahaja Public School
- ^ a b c « Anaya » (pseudonyme), témoignage d’une ancienne élève présente à l’ISPS en 1989. Souvenirs partagés avec l’autrice ; photos disponibles. Cite error: The named reference "AnayaTestimony" was defined multiple times with different content (see the help page).
- ^ a b Témoignage d’un ancien élève de l’ISPS présent à Vashi en 1989. Entretien réalisé par l’autrice, mai 2025.
- ^ Srivastava, Nirmala. "Education of Children in Sahaja Yoga". YouTube. Retrieved 2025-05-22.
- ^ Palmer, Susan J.; Hardman, Christopher (1999). Palmer, Susan J.; Hardman, Christopher (eds.). Children in New Religions. Rutgers University Press. ISBN 978-0813527707.
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: Check|isbn=
value: checksum (help) - ^ "Indian Newspaper Article on Sahaja Yoga School". Indian Newspaper. Year. Retrieved 2025-05-22.
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(help) - ^ Coney, Judith (1999). Sahaja Yoga: Socializing Processes in a South Asian New Religious Movement. Curzon Press. ISBN 978-0700713766.
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value: checksum (help) - ^ Témoignage Reddit sur les expériences négatives à l’ISPS
- ^ Protection de l’enfance dans les écoles internationales
- ^ a b Témoignage oculaire, ancien élève. Souvenirs personnels des débuts de l’ISPS en 1989. Photographies d’archives privées disponibles sur demande.
- ^ Communication du Comité Central du Sahaja Yoga, 2013
- ^ a b Protection des droits de l’enfant à travers la politique publique
Liens externes
[edit]- Education of Children in Sahaja Yoga - Shri Mataji (YouTube)
- Report on the Sahaja Yoga School - Ministry of Justice, Austria
- Indian Newspaper Article on Sahaja Yoga School
- False claim: Indian newspaper article published in 2000[1]